ABOUT ME
L’artiste à l’honneur Anne de Larminat
"Née sur la côte brestoise, Anne de Larminat a baigné toute sa jeunesse dans l’univers de l’art, grâce notamment à sa grand-mère, peintre et pensionnaire de la Villa Médicis. Après des études de lettres modernes à la Sorbonne, elle devient professeur. Parallèlement, elle s’initie à la peinture à l’huile en plein air en suivant les conseils d’une artiste de l’école de Rouen et étudie aux Ateliers du Carrousel, antenne des Arts décoratifs, afin de réaliser nus et portraits ; sa palette de techniques s’élargit. Elle est accueillie au Plessis-Robinson en 2005 et installe son atelier au cœur de la cité-jardin. Sa recherche picturale devenant alors primordiale, elle démissionne de l’Éducation nationale pour se consacrer entièrement à son art."
« Que peignez-vous ? Quelles techniques utilisez-vous ? Plutôt concret, abstrait ?…» Sont les questions les plus courantes que les personnes me posent.
Cela m’entraine dans des aventures souvent délicieuses auxquelles je prends un plaisir inouï : dehors, à toutes heures si le « sujet » l’exige, dans des endroits quelquefois improbables comme ce fameux poulailler
où j’ai observé les volatiles une bonne quinzaine de jours ou encore les bords de mer changeants en raison de la marée…
Pour les portraits et les nus, des amis ou des modèles viennent désormais poser dans mon atelier du Plessis Robinson.
Puis se pose la question de Représentation.
Esquisser, « croquer » quelquefois suffit à dire l’émotion ressentie (et je revendique certains dessins comme des tableaux à part entière) ; pour autant pour arriver à dire comme je le souhaite il me faut quelquefois travailler d’arrache-pied plusieurs fois sur le sujet.
D’autres de mes tableaux requièrent une réflexion plus avancée, comme une série que je mets en œuvre ; à ce moment-là j’utilise certains travaux effectués sur le terrain, réfléchit davantage à la composition, à la manière dont certains artistes ont envisagé la chose, et à ma propre vision.
Lorsque je commence à créer, j’aime choisir ce qui à mon sens rendra le plus vibrant, le plus pur possible mon émotion, mon idée : et c’est à ce moment que je savoure ma liberté acquise par le travail puisque je choisis la ou les techniques les plus appropriées à mon goût.
Tout ce travail m’amène à chaque tableau achevé un peu plus loin dans ma quête créatrice ; je n’aime pas, vous l’avez compris m’enfermer dans une « case », raison pour laquelle j’ai des difficultés à répondre à la question « abstrait, concret ? ».
Je ne sais pas encore où cette quête m’emmènera mais j’espère transmettre à travers la Vie que j’essaie de peindre un message d’optimisme, d’empathie et d’humour.